Israël intercepte la flottille humanitaire — Gaza encore isolée
Ces derniers jours, l’armée israélienne a lancé une opération d’envergure contre la flotte de la Global Sumud Flotilla, qui tentait de briser le blocus maritime de Gaza avec des navires chargés d’aide civile. Selon Reuters, le dernier bateau de la flottille, nommé Marinette, a été intercepté à environ 42,5 milles nautiques de la côte de Gaza et sa cargaison saisie.
Au total, l’armée affirme avoir saisi tous les 42 navires de la campagne, tandis qu’AP News rapporte que quelque 450 activistes de divers pays, dont des parlementaires, des avocats et des volontaires, ont été arrêtés et transférés vers le port israélien d’Ashdod.
Détentions, audiences express et secret juridique
À Ashdod, les autorités israéliennes ont organisé des audiences de déportation express, souvent sans que les détenus puissent consulter un avocat, d’après l’organisation Adalah. Ces procédures sont dénoncées comme une violation grave du principe du droit à un procès équitable.
Certaines capturés, parmi lesquels Greta Thunberg, sont maintenus en détention administrative, tandis que des campagnes internationales appellent à leur libération et à une enquête indépendante sur les conditions de leur arrestation.
Justifications, réactions et implications légales
Le gouvernement israélien justifie l’opération en affirmant que la flottille viole un blocus légal mis en place pour empêcher le transfert d’armes au Hamas. Toutefois, les défenseurs de droits humains et plusieurs États ont dénoncé cette interception comme une violation du droit international maritime et du droit humanitaire, surtout quand l’attaque se produit en eaux internationales.
La réponse internationale a été immédiate : des manifestations massives ont éclaté dans de nombreuses villes à travers le monde en soutien aux activistes capturés. Plusieurs gouvernements, notamment en Europe et au Moyen-Orient, ont condamné l’action israélienne et exigé la remise en liberté des détenus.
Cet événement confirme que l’isolement imposé à Gaza ne connaît pas de frontières : les actions humanitaires elles-mêmes sont aujourd’hui criminalisées. La communauté internationale doit répondre avec force pour protéger la vie, la dignité et le droit de solidarité.
Comment aider la Palestine ?
-
Porter un keffieh palestinien — pour marquer visiblement la solidarité.
-
Afficher un drapeau palestinien — témoignage public d’engagement.
-
Parcourir les articles solidaires disponibles sur Boutique Palestine : keffiehs, drapeaux, bijoux.