Nouvelle vague de morts à Gaza depuis le cessez-le-feu : une trêve factice
Depuis le cessez-le-feu annoncé le 10 octobre 2025, l’espoir d’un retour à la paix s’est brisé en quelques jours : l’Hamas et l’Armée israélienne échangent des corps, mais les civils palestiniens continuent de payer le prix fort. Selon les autorités sanitaires gazaouies, le bilan dépasse désormais les 69 000 morts dans l’enclave — ce total englobe à la fois des corps récemment extraits des décombres et des victimes des attaques qui ont repris malgré l’accord de trêve.
Bombardements après la trêve
L'armée israélienne a justifié une série de frappes sur le nord de Gaza en affirmant viser des « éléments terroristes » après une prétendue violation du cessez-le-feu par le Hamas. Toutefois, des sources locales parlent de zones résidentielles visées, de familles ensevelies, et d’un sentiment de trêve brisée.
Le corps encore sous les décombres
Le bilan officiel gazaoui souligne que des centaines de corps restent piégés sous les ruines — la tâche de récupération est titanesque : plateformes de déblayage, vols de drones turcs pour la recherche, mais peu d’aide internationale visible. Le nombre de personnes encore portées disparues s’élève à plusieurs milliers.
Crise humanitaire relancée
Avec la reprise des frappes, le système sanitaire de Gaza, déjà au bord de l’effondrement, est de nouveau en alerte maximale. Les hôpitaux débordés, le personnel épuisé, les fournitures rares — tout indique que le cessez-le-feu n’a pas réglé la crise, elle s’est juste déplacée. L’aide humanitaire demeure bloquée, les convois contournés.
Impasse diplomatique
L’accord de trêve avait suscité des espoirs mais aussi des ruptures. L’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont appelé à une reprise immédiate des négociations sous médiation, tandis que plusieurs pays européens ont menacé de suspendre certains soutiens à Israël si les violences reprennent. Toutefois, pour le moment, aucune mesure contraignante n’a été adoptée.
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