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Plus de 55 000 morts palestiniens à Gaza

Le bilan humain palestinien dépasse les 55 000 morts

Selon l’agence Associated Press, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé ce mercredi que 55 104 palestiniens sont morts dans la guerre entre Israël et le Hamas et que 127 394 autres ont été blessés. De nombreuses autres personnes seraient enterrées sous les décombres ou dans des zones inaccessibles aux médecins locaux. Dans son décompte, le ministère ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants, mais a déclaré que les femmes et les enfants représentaient plus de la moitié des morts. De son côté, Israël affirme ne viser que les membres du Hamas et impute les morts civils à l’organisation islamiste, accusant les membre du groupe de se cacher parmi les civils, dans des zones peuplées.

Plus de 30 nouveaux morts à Gaza aux abords d’un centre de distribution alimentaire

La Défense civile de Gaza a annoncé que 31 personnes sont mortes et environ 200 ont été blessées ce mercredi 11 juin en allant chercher de l’aide humanitaire dans le centre du territoire palestinien – ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre. «Nous avons transporté au moins 31 martyrs et environ 200 blessés à la suite de tirs de chars et de drones israéliens sur des milliers de citoyens […] qui allaient chercher de la nourriture au centre d’aide américain», a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.


Huit morts dans une attaque contre un bâtiment abritant un bureau de Médecins du monde

L’organisation humanitaire Médecins du monde a fait état ce mercredi d’une attaque de drones la veille contre un bâtiment abritant un de ses bureaux à Gaza, dans laquelle au moins huit personnes ont été tuées. Aucune n’était membre de l’ONG. «Cette attaque constitue une grave violation du droit international humanitaire, qui protège à la fois la population civile et les organisations humanitaires opérant dans les zones de conflit», dénonce Médecins du monde. Le bureau était connu des autorités militaires israéliennes. L’ONG assure avoir déjà «informé l’armée israélienne de la présence de son bureau dans ce bâtiment, qui est officiellement déclaré “déconflicté”, c’est-à-dire protégé des attaques militaires israéliennes en vertu d’accords de coordination humanitaire». Mais les équipes n’ont «reçu aucun avertissement» d’évacuation avant les bombardements.

 

Source : Libération, 27/06/2025

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