Trois jours sous les bombes, flottilles interceptées et espoirs suspendus
L’offensive israélienne à Gaza ne faiblit pas. Alors que des négociations diplomatiques se poursuivent, plusieurs incidents majeurs ont marqué ces derniers jours, soulignant que le prix payé par les civils reste extrêmement lourd.
Une flottille interceptée illégalement en mer
Le 8 octobre, l’armée israélienne a intercepté une flotte de neuf bateaux de la Freedom Flotilla Coalition en Méditerranée, à environ 120 milles nautiques de Gaza. Ce convoi transportait des médicaments, des équipements respiratoires et des vivres destinés aux hôpitaux déjà saturés. 145 activistes de diverses nationalités, y compris des médecins, des parlementaires et deux citoyens israéliens, ont été arrêtés et transférés vers le port d’Ashdod. Aucun blessé n’a été signalé lors de l’opération, selon les autorités. (AP News)
L’attaque marque un nouvel épisode dans la confrontation entre le blocus naval imposé à Gaza et les tentatives de solidarité maritime. Le gouvernement israélien a qualifié l’opération de légitime, affirmant que la flottille violait un blocus légal. (Reuters) L’organisation humanitaire, de son côté, a dénoncé une prise d’otages illégale, affirmant que les participants étaient pacifiques et que leur cargaison était strictement humanitaire.
Les humanitaires de la flottille, parmi lesquels Rima Hassan, ont accusé Israël de mauvais traitements, physiques et psychologiques, lors de leur détention.
Bombardements persistants malgré les appels au cesse-le-feu
Malgré les appels du président américain Donald Trump à suspendre les raids aériens, des frappes israéliennes ont continué sur Gaza. Le 4 octobre, des dizaines de personnes ont été tuées dans des bombardements nocturnes, selon les services de santé locaux. (Reuters)
Dans les secteurs nord de Gaza, la fumée monte encore dans le ciel au-dessus de quartiers entièrement détruits. Les attaques visent à la fois les infrastructures, les tunnels supposés du Hamas et les habitations civiles. (Reuters)
Selon les autorités sanitaires, 19 personnes ont été tuées en 24 heures lors des dernières frappes, un chiffre tragique mais moindre que la moyenne journalière élevée observée ces dernières semaines.
Réponses à la table diplomatique
Pendant ce temps, les négociateurs internationaux se retrouvent en Égypte pour tenter de sceller un accord de paix. Hamas a déclaré être prêt à engager une feuille de route basée sur la proposition américaine, tout en insistant sur des ajustements à certains points sensibles, notamment la question de la gouvernance de Gaza. (Reuters)
Donald Trump, de son côté, a appelé Israël à cesser les frappes immédiatement pour garantir la sécurité des otages, tout en avertissant que son plan ne serait toléré que s’il était respecté dans ses grandes lignes. (AP News)
Israël n’a pas cessé ses opérations militaires, soulignant qu’il appliquerait seulement une pause partielle. (Reuters) Le Premier ministre Netanyahu reste ferme : toute trêve devra être conditionnée à la sécurité israélienne et au désarmement du Hamas.
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